figuratif ou abstrait, mêlé au paysage ou teinté d‘humour, ce miroir du peintre disparaît dès que les nombres prennent la première place.
paradoxal, dans son alliance des contraires, rire et tristesse, légèreté et danger, cet univers a toujours attiré Mennessons qui y voyait l’image de la vie.
tout au long de sa vie et dans son oeuvre, c’est une attitude qui a permis à Mennessons de s‘évader avec élégance.
se déroulant dans le temps, elle était pour Mennessons bonheur et défi, rendre sur une surface fixe son mouvement sans le figer.
pour un Mennessons citadin, elle est poumon indispensable, un tout dont il se sentait partie, qu’elle fût exubérante ou policée, et au-delà de la figuration.
devenus, au fil du temps, pour l’artiste, le matériau de prédilection par les possibilités infinies de variations et la maîtrise dans la liberté qu’ils lui offraient.
si Mennessons s’est engagé en peinture, c’est qu’il y voyait la seule façon d’exprimer son exigence d’absolu, et cela l’a amené à visiter diverses spiritualités, pour découvrir l’esprit qui anime la glaise humaine.
sportif lui-même, Mennessons appréciait son exigence de dépassement et son univers de mouvement vital.
en sillonnant la France, l’Europe ou le Nouveau monde, l’essentiel pour Mennessons reste l’étonnement de la découverte, l’ouverture aux autres, l’ébranlement intérieur.