Mennessons, peintre et sculpteur

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Une des premières oeuvres gravées de Mennessons s‘appelait "Je voudrais être un nuage". Tout au long de sa vie de peintre et de sculpteur, il a fui la statique, synonyme pour lui de mort, et recherché le mouvement et l‘ascension vers la lumière ; son oeuvre a toujours été pour lui la recherche de l‘ordre profond, du sens de sa vie. Il l‘a faite comme elle l‘a fait. Il est parti, elle reste, témoin de paix et de vie.

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Plongez dans l'oeuvre: Vert sec

Mennessons décide de changer de continent et, l’été 1981, de le passer aux États-Unis, car il se sent des affinités avec Barnet Newmann, Elsworth Kelly, son contemporain, Marc Rothko, et leur travail, comme la réflexion qu’ils mènent sur celui-ci , lui donnent envie de connaître ce pays-continent où tout change de dimension. Il s’imbibe de sensations, se gave de musées et de fondations, se brûle à la lumière aveuglante de Houston, et de New-York à New-York engrange les trésors de Washington, Los Angeles, San Francisco, Chicago, la ville de son architecte préféré : Frank Lloyd Wright. Son retour dans le vieux continent le voit penché sur sa table à dessin, pour créer des marqueteries avec insertion de bristol blanc dans des feuilles monochromes. Dans ce “Vert sec” deux hexagones blancs s’appuient sur les bords de la composition : ils se font face à gauche, s’écartent à droite tandis que deux formes en stalactite et stalagmite partent des milieux haut et bas, pour frôler le centre, le tout dans une sorte de danse. Jeune homme, le peintre aimait le jazz. Il en trouve le rythme dans ces compositions monochromes.

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1981, Vert sec
Marqueterie : encre imprimerie/papier/collage

Jacques Mennessons, 1977
Jacques Mennessons, 1977
Gallerie Simone Heller